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Mali/ La CEDEAO veut la nomination d’un Premier ministre civil: le Colonel Goïta gagne…

Le Sommet extraordinaire de la CEDEAO, convoqué par le président ghanéen pour débattre de la nouvelle situation au Mali, s’est achevé sur plusieurs décisions prises par les chefs d’Etat. Après les condamnations d’usage, on retient surtout que la CEDEAO reconnait à demi-mot la présidence du Colonel Assimi Goïta qui n’est pas contesté.

Dans le point C des décisions prises par la CEDEAO sur la situation au Mali, on note que la faitière ouest-africaine demande « la nomination d’un nouveau premier ministre civil » et la formation d’un « nouveau gouvernement de transition inclusif ». Qui selon la CEDEAO, devra poursuivre « le programme de transition ».

Nulle part dans le communiqué donc, on ne lit une seule ligne sur le nouvel homme fort du Mali, le Colonel Assimi Goïta. Si la CEDEAO ne dit rien sur lui et ne demande que la nomination d’un nouveau Premier ministre, c’est qu’elle a pris conscience que le Colonel maitrise le terrain à Bamako et sera son interlocuteur, au-delà des condamnations usuelles.

A propos des condamnations, la CEDEAO a décidé de suspendre le Mali de ses institutions et condamnent fermement « ce récent coup d’Etat qui est une violation des décisions prises lors du sommet extraordinaire tenu au Peduase Lodge, Aburi, Ghana, le 15 septembre 2020 et une violation de la Charte de la Transition ». Enfin, la CEDEAO exige la libération immédiate de l’ex-Président Bah N’daw et de son premier ministre Moctar Ouane ainsi que la tenue du calendrier de la transition qui devrait aboutir en février 2022 à des élections présidentielles.

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