Côte d’Ivoire/ Billy Billy à propos de Dj Arafat: « Arafat a contribué au succès du rap ivoire »
Dans une publication sur sa page Facebook, le rappeur ivoirien Billy Billy a fait une sortie concernant DJ Arafat, artiste coupé-décalé décédé en 2019 dans un accident de moto.
Actuellement en Côte d’Ivoire, le rap Ivoire règne en maître absolu dans le milieu du showbiz ivoirien sur le coupé-décalé et le zouglou. Pour cela, un grand engouement secoue toute la toile à cause de la renaissance de ce genre musical ivoirien. Détenu autrefois par des anciens comme Stezo, Almighty ou les groupe Garba 50 et MAM, le rap ivoirien ou rap abidjanais avait aussi le pouvoir.
Perdu des radars depuis un moment, le rap avait été révolutionné par une nouvelle génération, Kiff No Beat suivi par Suspect 95, Mc One… le rap connaît depuis un moment une nouvelle gloire dans la sphère musicale et ça grâce à cette nouvelle génération. Et bien pour cet ancien de ce milieu, Billy Billy, feu Dj Arafat mérite aussi d’être cité parmi ceux qui ont rehausser le niveau du rap ivoirien.
« DJ Arafat a contribué au positionnement du rap en Côte d’Ivoire. J’espère que vous n’avez pas barré son nom de la liste de ceux qui ont imposé le RapIvoire« , a-t-il posté. Le rappeur a par la suite publié l’extrait du clip de Dj Arafat « Faut chercher pour toi« , accompagnée d’une légende: « Je dis DJ Arafat a contribué au RAP en Côte d’Ivoire et il y a des gens qui discutent ? Ça ne s’est pas du RAP, c’est quoi ? C’est GBÉGBÉ ? Rendez à César ce qui est à César. HOMMAGE à un artiste pluridimensionnel DAÏSH« , a lâché Billy Billy l’enfant du ghetto.
Yao Billy Serge alias Billy Billy est un rappeur ivoirien de 41 ans originaire de l’ouest de la Côte d’Ivoire, précisément de Gagnoa. Il est célèbre à travers l’Afrique occidentale à cause de son rap utilisé comme une arme pour éveiller les consciences africaines. C’est à travers un langage assez familier et clair qu’il dénonce les tares de la société africaine, mais plus précisément celles de la Côte d’Ivoire.
En 2013, il sort « La lettre au président » dans laquelle il encense, mais aussi critique les abus du pouvoir en place, il s´attire ainsi les foudres des partisans du régime et échappe par la suite à une tentative d´enlèvement. D’où son exil en France en 2014, sans toutefois arrêter de critiquer et dénoncer les abus des gouvernements africains.