Cameroun

Doctorat Honoris Causa d’Eto’o: Calixthe Beyala multiplie les piques contre la légende

Depuis qu’il a reçu la distinction du Doctorat Honoris Causa à l’école de commerce de Lyon en France le vendredi 19 mars 2021, Samuel Eto’o est victime des attaques de l’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala.

Si pour l’Ecole de commerce de Lyon il s’agit d’une marque de reconnaissance qu’elle a voulue remettre à l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun, pour Calixthe Beyala cette récompense représente juste l’expression de l’admiration qu’une école de commerce a pour le goléador camerounais. Elle mentionne d’ailleurs que Samuel Eto’o n’est pas le plus grand vendeur des cacahuètes du monde.

L’écrivaine ajoute par ailleurs que Samuel Eto’o ne remplacera pas Fame Ndongo ou Maurice Kamto avec ce doctorat Honoris Causa.

Doctorat Honoris Causa d'Eto'o: Calixthe Beyala multiplie les piques contre la légende

« Le doctorat honoris causa.  J’en parle, car quelqu’un m’a interpellée sur celui décerné à Eto’o Fils. Les universités à travers le monde ont toujours décerné ce titre honorifique aux chanteurs, sportifs et bien d’autres corps de métiers non liés aux connaissances livresques. Il s’agit d’une reconnaissance relative à sa réussite professionnelle dans le domaine où il excelle », avait-elle écrit dans un premier temps sur sa page Facebook le samedi 20 mars 2021.

« Une manière pour cette école de commerce de lui dire son admiration, retenez bien, une école de commerce : il me semble qu’Eto’o n’est pas le plus grand vendeur des cacahuètes du monde !  Ainsi, Eto’o ne remplacera pas un professeur d’université, un scientifique ou un écrivain. Le dire est en réalité, une absurdité. Il ne deviendra pas Fame Ndongo ou Maurice Kamto, ou encore Mongo Beti avec ce titre. On salue à travers ce titre, sa réussite en tant que footballeur… », a-t-elle conclut.

Mais Calixthe Beyala ne s’arrête pas là. Le lundi 22 mars 2021 l’écrivaine franco-camerounaise aborde cette fois la question de la double nationalité au Cameroun. Elle indique que « Si au Cameroun, on devait exclure les Binationaux comme aiment à le faire certains fascistes camerounais, il ne resterait plus grand monde en termes de sportifs; de littéraires et autres célébrités ! », écrit-elle dans un premier temps avant d’ajouter.

 « Eto’o Fils ne serait pas Camerounais ; Noah non plus ! Mongo Beti ne serait pas Camerounais, moi non plus ; Eléonora Miano ne serait pas camerounaise ; Roger Milla non plus. Bah, si on devait exclure les binationaux, il ne resterait pas grand monde pour représenter le sport camerounais, sa littérature et sa musique », poursuit celle-ci, avant de militer pour l’adoption de la double nationalité.

Le plus curieux dans ses sorties, c’est qu’elle n’hésite pas de citer Samuel Eto’o. Ne pouvait-elle pas se limiter à citer Roger Milla lors de sa deuxième sortie comme seul exemple? Avait-elle besoin de citer encore Samuel Eto’o? L’on attend de voir si l’international camerounais se prêtera à ce jeu que joue l’écrivaine.

Crédit photo: DR

Oscar Mbena

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