Dans une interview accordée à une télévision française, Barack Obama est revenu sur l’appétence de certains dirigeants au monde, notamment en Afrique, à se croire indispensables pour leurs peuples.
Barack Obama qui avait dit en Afrique que les peuples n’avaient pas besoin de dirigeants forts mais d’institutions fortes, se rappelle à leur souvenir. Bien qu’il ne soit plus au pouvoir. Le message d’Obama est sans équivoque.
« Notre salut ne vient pas d’un seul grand dirigeant extraordinaire qu’il faut suivre aveuglément, mais plutôt d’une citoyenneté bien informée à laquelle nous participons tous. Nous avons tous des responsabilités pour rendre la société meilleure. », a martelé l’ex-président américain.
Une sortie qui intervient à un moment où des chefs d’États africains comme Sassou N’guesso, Idriss Deby, Paul Biya, Obiang Nguema s’accrochent au pouvoir. Ils semblent vouloir carrément y mourir. Et s’en donnent les moyens. Quand d’autres en Afrique l’ouest ont pour sport favori le viol des constitutions.