Le Sud-Africain Patrice Motsepe, l’un des hommes les plus riches d’Afrique, a annoncé son intention de devenir le prochain président de la Confédération africaine de football (CAF).
Le président des champions de club africains 2016, Mamelodi Sundowns, devient la troisième personne à briguer le poste, après le sortant Ahmad et Jacques Anouma de Côte d’Ivoire.
Motsepe est le dixième homme le plus riche d’Afrique, selon le magazine Forbes qui estime sa richesse à 2,4 milliards de dollars.
«La CAF doit améliorer sa position mondiale», a déclaré le président sud-africain de la FA, Danny Jordaan. «C’est la personne la plus appropriée que nous puissions proposer pour diriger la Caf. Nous ne voulons aucun compromis sur la gouvernance ou l’éthique du football ».
Motsepe, qui est en quarantaine chez lui après avoir contracté la Covid-19, n’a pas pu l’expliquer lui-même. Alors, le président de la Fédération sud-africaine (SAFA) Danny Jordaan et le ministre des Sports, Arts et Culture Nathi Mthethwa s’en sont chargés ce 9 novembre 2020 à Johannesburg, lors d’une conférence de presse.
Dans un développement connexe, un candidat attendu – Amaju Pinnick du Nigeria – a décidé de ne pas se présenter à la présidence de la Caf et a donné son soutien à Motsepe à la place.
Le Sud-Africain est le deuxième candidat à s’annoncer en moins de 48 heures, après que Jacques Anouma – ancien membre du Comité exécutif de la Fifa (aujourd’hui Conseil de la Fifa) entre 2007 et 2015 – ait été officiellement soutenu par la fédération ivoirienne samedi soir.
Le président en titre Ahmad, quant à lui, a présenté sa candidature en octobre, mais sa capacité à se présenter aux élections de mars est mise en doute étant donné qu’il est sur le point de faire face à une interdiction du football après avoir été reconnu coupable d’avoir enfreint divers codes éthiques de la Fifa, selon BBC Sport Africa.
Le malgache de 60 ans, interrogé par les autorités françaises de lutte contre la corruption l’année dernière sans avoir été inculpé, a précédemment nié tout acte répréhensible.
La candidature de Motsepe, qui précède la date limite de jeudi pour que les candidats déclarent formellement leur intérêt, brise les candidats traditionnels à la présidence de la Caf, qui a été restreinte aux membres de haut rang de l’instance dirigeante du football africain dans le passé.