Les experts des droits de l’Homme de l’ONU ont récemment publié un communiqué dans lequel ils ont demandé aux autorités camerounaises de libérer l’opposant Maurice Kamto et les autres personnes arrêtées, au cours des manifestations du 22 septembre 2020.
Les experts des droits de l’Homme de l’ONU, ont demandé aux autorités camerounaises de libérer le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Il faut dire que Maurice Kamto est bloqué à son domicile depuis le 22 février 2020.
Le président du MRC a indiqué qu’il est “séquestré” chez lui contre son gré depuis trois semaines pour avoir appelé le peuple camerounais à “des marches pacifiques” contre le régime de Paul Biya, qui dirige le pays depuis 38 ans. Ses avocats ont révélé devant la presse que sa résidence a été encerclée par un dispositif des forces de l’ordre qui l’empêche de sortir et les autorités lui ont signifié verbalement l’interdiction de quitter son domicile.
Les avocats du professeur Kamto ont indiqué que cette assignation à résidence surveillée, est “illégale”. “L’assignation à résidence de Maurice Kamto pourrait constituer une privation de liberté, en violation de ses droits à la liberté de réunion pacifique et d’association, ainsi que de la liberté et à la sécurité de sa personne”, ont déclaré les experts des “procédures spéciales”, le plus grand corps d’experts indépendants au sein du système onusien des droits de l’homme.
Les avocats de Maurice Kamto disent avoir saisi la justice. Mais l’Etat lui, n’a fait aucun commentaire sur le sujet.
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