Cameroun: le gendarme tué à douala pour 100f CFA conduit à sa dernière demeure
Armel Joseph Liempime le maréchal des logis en service au Sécrétariat d’Etat à la Defense (SED) a entamé son dernier voyage ce vendredi 14 Août 2020. La levée de corps a eu lieu dans la mi-journée à la morgue de l’hôpital militaire de Yaoundé. L’on se souvient qu’il avait été assassiné à l’agence de transport interurbain FINEX VOYAGES parce qu’il n’avait pas une pièce de 100 frs CFA pour payer les frais exigés après l’usage des toilettes.
Un ultime hommage lui a été rendu par les autorités et plusieurs hautes personnalités avant qu’il ne soit conduit dans sa dernière demeure. Le jeudi 13 Août, une messe et une grande veillée sans corps avaient eu lieu à son domicile à Yaoundé au Camp Yeyap.
Ce vendredi 14 Août 2020, après la levée de corps, sa dépouille sera conduite à Bertoua à l’Est du Cameroun. Ici, l’on procède à des cérémonies militaires et traditionnelles mais aussi les témoignages. La messe et l’inhumation se dérouleront le samedi 15 août 2020, à Bertoua au quartier Mokolo. Né le 11 juin 1988 à Bertoua, Armel Liempime est mort à l’hôpital de la garnison militaire de Douala le 23 juillet 2020. Il laisse une veuve et quatre enfants.
Rappelons que Armel Liempime avait trouvé la mort des suites d’une agression. Il avait été mortellement battu à l’agence de transport interurbain Finexs Voyages à Douala. Selon la presse locale, le gendarme faisait partie d’une délégation de trois. Ils revenaient d’une mission à Buéa dans le Sud-Ouest Cameroun. Les trois hommes avaient alors décidé d’emprunter cette agence de transport pour rallier Yaoundé.
Après l’achat de leurs tickets Armel et son collègue manifestent le désir de se soulager. Ils vont aux toilettes, de l’agence Finexs Voyages, malheureusement, ils n’ont pas de pièces de 100 FCFA pour payer après l’usage des toilettes. Une rixe éclate avec les chargeurs de Finexs Voyages et le pire s’est produit.
Pour l’heure, les principaux suspects ont été mis aux arrêts et l’on attend la suite des enquêtes ouvertes.
Crédit photo: afrikmag