Côte d’Ivoire : l’union interparlementaire exige la libération des députés et des militants de l’opposition
L’Union interparlementaire a demandé au gouvernement ivoirien de libérer les prisonniers membres de Génération et Peuple Solidaire (GPS), parti politique dirigé par l’ancien Président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro. Cette décision a été prise Lors d’une séance qui a eu lieu en juin dernier.
Lors de sa première réunion en ligne, le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP a examiné de près les cas des 43 parlementaires actuellement détenus dans le monde, notamment au Venezuela, en Côte d’Ivoire et en Turquie.
C’est en raison de la vulnérabilité accrue au coronavirus en milieu carcéral, du non respect droits d l’homme signifié lors des échanges et des preuves non fondées que l’Union Interparlementaire a demandé la libération des prisonniers politiques.
L’Union Interparlementaire suit de prêt le dossier des parlementaires proches de Guillaume Soro incarcérés en décembre dernier, lors du retour manqué de leur Mentor en Côte d’Ivoire. Ces parlementaires sont entre autres : Alain Lobognon, Loukimane Camara, Kando Soumahoro, Yao Soumaïla et Soro Kanigui.
Ils sont accusés de troubles à l’ordre public et de désobéissance à l’autorité publique. En dehors d’eux, plusieurs autres militants du GPS ont été interpelés lors du retour manqué de l’ancien bras droit du Président Alassane Ouattara. L’union Interparlementaire a indiqué que les preuves établies contre les accusés ne sont pas fondées.
L’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro, lui est visé par un mandat d’arrêt international lancé par le gouvernement ivoirien. Il a été condamné le 29 avril dernier, par contumace, à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics.
L’Union Interparlementaire suit également les dossiers de 57 parlementaires en Turquie et 139 parlementaires au Vénézuéla, tous persécutés par les autorités gouvernementales de leur pays.