Mort de George Floyd : « Je n’ai pas à m’excuser en tant que Blanche », déclare Marion Maréchal
Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen a récemment fait une sortie au cours de laquelle elle indiquait qu’elle ne va pas s’excuser en tant que Blanche suite à la violente interpellation policière qui avait conduit à la mort George Floyd le 25 mai dernier à Minneapolis aux Etats-Unis.
Elle l’a aussi fait savoir pour le cas d’Adama Traoré mort en France en 2016 dans les circonstances similaires à celles de George Floyd:
« Je n’ai pas à m’excuser en tant que Blanche et en tant que Française – vous voyez à quoi on est réduit en devant se positionner de la sorte – Je n’ai pas à m’excuser pour la mort d’un Afro-Américain aux Etats-Unis. Je n’ai pas à m’excuser pour la mort d’un délinquant, Adama Traoré, une mort accidentelle qui a eu lieu à la suite d’une interpellation qui n’était pas liée, c’est important de le rappeler, à sa couleur de peau, mais aux crimes qu’il aurait commis », a-t-elle affirmé.
Adama Traoré avait été interpellé lors d’une opération qui visait son frère Bagui, suspecté d’extorsion de fonds.
« Je n’ai pas à m’excuser parce que je n’ai pas colonisé, je n’ai colonisé personne, je n’ai mis personne en esclavage de la même manière que tous ces groupes politiques et tous ces militants politiques eux-mêmes n’ont jamais été colonisés ou mis en esclavage », a-t-elle poursuivi.
Elle a dénoncé une « tentative de subversion des esprits » et des « groupes militants, de gauche, dits antiracistes, indigénistes, « Black lives matter » » qui, selon elle, « demandent non seulement de nous mettre à genoux, mais en plus de salir la mémoire de nos ancêtres, de cracher sur notre histoire, de purger notre héritage d’abattre nos statues ».
Elle accuse le gouvernement d’avoir cédé à « la loi de l’émotion du groupe, du vil calcul politicien et de la bêtise » en tolérant les manifestations dénonçant les violences et le racisme au sein des forces de l’ordre.
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