La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique foudroyante provoquée par un arenavirus nommé virus Lassa, proche de l’Ebola, découverte pour la première fois en 1969 dans la ville de Lassa, dans l’Etat de Borno au Nigeria.
Elle se propage la plupart du temps par le contact avec des excréments de rongeurs qui vivent à proximité, voire à l’intérieur des habitations dans les zones d’endémie.
Au Nigeria, l’épidémie de la fièvre de Lassa continue de faire plusieurs victimes, car le nombre de décès est passé à 70.
Le rapport d’Al Jazeera a indiqué que, six semaines après le déclenchement de l’épidémie, le nombre de victimes a grimpé et que, cette semaine, huit nouveaux décès dus à la fièvre de Lassa avaient été signalés dans trois États, jeudi.
« Quatre nouveaux travailleurs de la santé ont été touchés dans les États d’Ondo, Delta et Kaduna », a indiqué le NCDC (Centre national de lutte contre les maladies), l’agence nigériane responsable de la gestion des épidémies.
Elle a informé que le nombre de cas suspects avait « considérablement augmenté » par rapport à la situation à la mi-janvier, passant de plus de 700 à 1 708. Les cas confirmés ont également atteint 472, selon le communiqué.