L’Iran qui grinçait les dents au soir de l’assassinat de son digne guerrier, le général Qassem Soleimani, en promettant la vengeance n’aura pas tardé à agir . Après que le pays ait tiré des missiles sur deux bases militaires américaines en Irak, il passe à présent à un avertissement formel.
Les attaques iraniennes sur les bases militaires américaines visaient notamment à résumer les convictions des Etats-Unis, qui s’expriment moins sur l’affaire de l’assassinat du général Soleimani.
L’équation iranienne ainsi décodée, prévoyait que si les Américains ripostaient aux attaques menées, le pays d’Hassan Rohani réagirait plus vivement, mais cette fois en réglant les comptes même des alliés des USA.
Ce dessein habilement dévié par les Etats-Unis laisse une alternative quelque peu embarrassante à l’Iran: avertir. Il a tenu à lancer un avertissement aux USA. Chose faite!
Mohammad Djavad Zarif, chef de la diplomatie iranienne a par ailleurs lancé aux populations à faire pression pour que cesse l’”arrogance et l’ignorance” des autorités américaines. Le silence plat de l’administration Trump doit déranger ceux qui se disent victimes d’un affront « regrettable » des Américains.
Le chef de la diplomatie iranienne a aussi indiqué hier avoir été informé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, que les Etats-Unis lui ont refusé son visa alors qu’il doit se rendre au siège de l’Organisation des Nations Unies (Onu) à New York, pour prendre part à la session du Conseil de sécurité onusien jeudi 9 janvier 2020.
Il est bon de connaitre ce tableau pour l’historique jeu à la chasse: une victime cherchant tous les alibis pour nourrir sa rage et un doux coupable serein dans sa cage.