Quatorze militaires ont été tués dans une attaque menée par « des terroristes lourdement armés », le mercredi 25 décembre 2019 dans la région de Tillabéri, à l’ouest du Niger, a-t-on appris auprès de la radio France Internationale
Selon RFI, des agents de la Commission électorale indépendante (Céni) rentraient d’une opération d’enrôlement dans des villages reculés, en vue des élections présidentielles et législatives de 2020. Mais sur son chemin, l’escorte qui encadre cette équipe est tombée sur une embuscade, tendue par « des terroristes lourdement armés », selon le communiqué du ministère de l’Intérieur.
Il s’en est suivi « une « bataille acharnée », qui a donné un bilan de 14 morts, dont : sept gendarmes et sept gardes nationaux.
Un garde est porté disparu. De nombreux assaillants auraient été tués, assure le ministère de l’Intérieur, sans pour autant préciser le nombre exact de victimes.
Si les agents civils de la Céni sont eux, rentrés sains et saufs dans la localité de Sanam, cet épisode met en lumière un problème : « cela démontre les difficultés auxquelles les autorités locales sont confrontées pour organiser les scrutins de 2020 », a constaté un observateur, qui s’interroge « sera-t-on en mesure d’enrôler l’ensemble des électeurs ? »
Cette nouvelle attaque intervient quelques jours seulement après que le président nigérien a plaidé pour « plus de Barkhane » dans le Sahel pour faire face à des groupes terroristes mieux équipés.