Une religieuse explique pourquoi elle voudrait que les robots soient ordonnés prêtres
Afin de lutter contre les abus sexuels au sein de l’église catholique, une religieuse propose que les robots soient ordonnés prêtres.
La sœur franciscaine Ilia Delio, titulaire de deux doctorats et d’une chaire de théologie à l’Université de Villanova, estime que l’église devrait être « réimaginée » avec des robots dans le clergé aux côtés des humains.
Delio, qui donne des conférences sur la théologie et la science dans le monde entier, affirme que les robots prêtres auraient certains avantages, tels que l’incapacité de commettre des abus sexuels. Selon la religieuse, les prêtres ont formé un système « très patriarcal » qui serait défié par l’intelligence artificielle.
« Prenons l’Église catholique par exemple. C’est très masculin, très patriarcal, et nous avons tout ce scandale d’abus en série. Donc, j’opterais pour les robots prêtres », a-t-elle confié à Vox.
Elle a également dit que l’évolution de la technologie pourrait modifier les rôles des hommes et des femmes dans l’Église catholique. En plus de cela, l’idée actuelle de ce qu’est un prêtre changerait avec l’évolution de la technologie.
La religieuse veut mettre fin aux craintes de domination de l’intelligence artificielle et espère que l’espèce humaine embrassera bientôt les robots dans la vie et dans les sacrements religieux.
« Nous avons ces idées philosophiques fixes et l’IA les remet en question, elle met le catholicisme au défi d’évoluer vers un sacerdoce post-humain ».
D’autres catholiques ont rejeté la suggestion de Delio et croient que les robots ne comprendraient pas les complexités de la foi et de Dieu.
Le débat sur les robots prêtres fait suite à une conférence donnée par un robot prêtre bouddhiste dans un temple antique au Japon au début du mois.
Le robot prêtre, Midar, est le premier à tenir une conférence, mais les robots conduit des rites funéraires bouddhistes depuis plusieurs années au Japon.
Crédit photo : dailystar