Ghana et Rwanda: des exemples de panafricanisme
Le Ghana et le Rwanda fournissent de profondes leçons à l’Afrique sur le panafricanisme, selon un article publié mardi, 21 août 2019 sur le site This is the Africa.
Selon notre source, le Ghana veut ouvrir ses frontières aux Afro-Américains. Par ailleurs l’appel lancé par Paul Kagame à l’Afrique pour définir son propre cours, rejetant la validation de l’Occident, fait partie des étapes nécessaires vers l’autodétermination.
En septembre 2018, le président ghanéen a aussi lancé à Washington DC « l’Année de retour au Ghana 2019 » permettant aux personnes d’ascendance africaine de la « diaspora de voyager à destination et en provenance du pays » sans entrave. Un groupe de célébrités afro-américaines ont retrouvé leurs racines au Ghana. Nombre d’entre eux, en l’honneur de leurs ancêtres, ont visité le château des esclaves d’El Mina.
Le Ghana a énormément profité, non seulement en termes de change, mais aussi en façonnant le discours sur le panafricanisme. L’initiative du président Akufo-Addo visant à rétablir les liens entre les Afro-américains et le continent s’inscrit dans la continuité du mouvement panafricain, essentiel au progrès de l’Afrique et des Noirs.
Le rwandais Paul Kagame, qui a souligné l’importance de la croissance commune du continent, a tracé et redéfini sa propre voie sans l’intervention de l’extérieur et a exhorté les autres dirigeants africains à s’unir pour le progrès social, économique et politique du continent.
Dans un certain nombre de discours, le président Kagame a réaffirmé qu’il était important que les Africains fassent les choses à leur manière, définissent leur propre culture, leur politique et gouvernance.
Sandra Kohet