Selon des sources sures, un jeune élève de 19 ans de la ville d’Ebolowa, le Sud du pays a tué deux de ses frères, dimanche dernier.
L’affaire fait grand bruit . Le jeune homme en question, David Obam, âgé de 19 ans et élève dans un établissement de la ville d’Ebolowa, s’est mis à table en avouant avoir utilisé la poudre à tuer les souris, pour éteindre, deux membres de sa famille. Il a empoisonné son frère, Arthur Mvondo 22 ans, et Mirice Mpenya, sa sœur de 20 ans, révèle la presse, ce vendredi.
Interrogé par la police –où il est en garde à vue-, le jeune homme aurait avoué avoir utilisé la poudre à souris, gardée dans la chambre de sa grand-mère, pour tuer ses frères, en vue de devenir riche, « une secte à laquelle appartiendrait le jeune homme lui aurait demandé de tuer ses parents, pour devenir riche ».
Prêts à tout, pour devenir riche
Le cas n’est pas isolé. Les jeunes camerounais sont prêts à tout pour devenir riche. Il y a un peu plus d’un an, dans la partie anglophone du pays, un jeune homme d’à peine 20 ans, avait été retrouvé avec la tête encore saignante de son géniteur entre les mains. Il avait tué son père et tranché sa tête, pour devenir riche. Et les commanditaires lui avaient exigé de leur ramener la tête de son parent.
Mimboman, un quartier de la capitale, a acquis sa «réputation», à cause de la récurrence des meurtres de jeunes filles-avec ablation d’organes pour alimenter un réseau de trafiquants-qui y étaient pratiqués.
Jusqu’en fin 2012, il était dangereux de se rendre dans ce quartier situé à l’Est de Yaoundé.
Beaucoup d’habitants de Mimbonam, n’osaient pas dire en public qu’ils y habitaient.
Il est courant d’entendre dans les rues du Cameroun, les récits de meurtres et/ou, des assassinats, des viols et d’inceste, pratiqués par des membres proches de famille, mis sur pied, dans l’optique de devenir financièrement riche.
La pratique est devenue si répandue qu’elle a des noms. A l’Ouest on l’appelle le «Famla»- acte qui consiste à tuer une personne, dans la sorcellerie pour devenir riche-, au Sud, c’est «leNkong ».
Étalage de la nudité en public
Le phénomène des « nouvelles riches », qui montrent au public leur nudité, est devenu banal. Dans les grandes villes du pays, Yaoundé, Douala, Bafoussam, Kribi, Bamenda, Buéa… ou dans l’arrière-pays, il ne se passe pas un mois, voire une semaine, sans entendre parler du phénomène des jeunes filles, qui descendent de leur automobile rutilante, pour étaler leur nudité aux passants. Les regards des curieux, le crépitement des appareils photos ne les arrêtent pas.
Certaines de ces jeunes dames, prennent leur bain dans les carrefours, ou s’accouplent avec des malades mentaux, parfois, sous le regard des curieux.