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Etude: L’abandon de la religion peut rendre les nations plus riches et plus tolérantes

Selon une nouvelle étude, l’éradication de la religion peut stimuler la prospérité d’un pays.

Des chercheurs des universités de Bristol et du Tennessee ont constaté que des niveaux plus élevés de laïcité conduisaient à une richesse plus élevée et à une plus grande tolérance pour les droits individuels. Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion en examinant les chiffres de production de 109 pays et l’importance de la foi religieuse dans ces pays.

Une modeste augmentation de la sécularisation correspondait à une augmentation moyenne de 800£ de la production par habitant en 10 ans, une augmentation de 2 000£ en 20 ans et une augmentation de 4 000£ en 30 ans.

Mais Damian Ruck, de l’Institut des sciences de la santé de la population de l’Université de Bristol, a déclaré au Times: «Bien sûr, il n’y a aucune raison de ne pas être religieux et de respecter les droits individuels ».

Les chercheurs ont noté: « Il y a un siècle, Emile Durkheim (sociologue français) proposait que les avancées technologiques et socio-économiques viennent supplanter les fonctions de la religion, alors que Max Weber (un philosophe allemand) soutenait le contraire, cette religion monothéiste L’éthique protestante a rendu possible le développement du capitalisme. « 

La croyance et la participation religieuse ont diminué ces dernières décennies dans la plupart des pays riches, mais sont restées élevées dans les pays en développement. Entre 1947 et 2001, la croyance au divin a diminué de 33,6% en Suède, de 19,9% en Australie et de 7,2% au Canada, selon les recherches d’un universitaire de Harvard.

Les pays ayant des taux élevés de religiosité ont tendance à être regroupés dans les régions pauvres, certains des taux les plus élevés étant enregistrés au Bangladesh, en Éthiopie et en Indonésie.

Pour la première fois, plus de la moitié de la population du Royaume-Uni déclare ne pas avoir de religion, selon un sondage britannique sur les attitudes sociales de l’année dernière. Seulement 3% des adultes de moins de 24 ans se sont décrits comme anglicans, moins que les 5% qui s’identifient comme catholiques. Près de trois jeunes de 18 à 24 ans sur quatre affirment ne pas avoir de religion, soit une hausse de neuf points de pourcentage depuis 2015.

 

Crédit photo: LIB

Felicia Essan

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