Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire: Grève des pompiers civils depuis ce mardi

Depuis ce mardi 17 avril, les pompiers civils de Côte d’Ivoire ont entamé une grève. Ils réclament une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Dans un communiqué du secrétaire général du Syndicat national des pompiers civils de Côte d’Ivoire (SYNAPC-CI), Etienne Koblan Kacou, on peut lire  » Le Syndicat national des pompiers civils de Côte d’Ivoire (SYNAPC-CI), dans sa quête d’une amélioration des conditions de vie et de travail des pompiers civils de Côte d’Ivoire entre en grève) ce mardi « .

Dans le centre-ouest du pays par exemple, à Daloa, les agents du syndicat des pompiers civils en grève, se sont rassemblés à la préfecture de la ville, pour observer la grève annoncée par leur syndicat.

Cette grève fait suite à un préavis émis par le syndicat depuis le 11 avril. Le syndicat se dit ouvert à toutes discussions et promet lever le mot d’ordre de grève seulement après satisfactions de leurs revendications.

Ces revendications prennent en compte le redéploiement dans tous les centres de secours d’urgence, du matériel encore stocké à la Direction générale de l’Office national des protections civiles (ONPC). En effet, le secrétaire général de ce syndicat a expliqué que seulement 46 véhicules sur 122 sont à leur disposition. Il a également réclamé une  » formation administrative et technique des agents sur les engins « .

Toujours sur les revendications, le syndicat exige la mise en application d’un arrêté, attribuant 15% comme primes trimestrielles pour le risque encouru par les pompiers civils et militaires de catégorie 01, au lieu de 10% en place.

En outre, Kacou Etienne et ses camarades exigent un statut paramilitaire ou assimilé des pompiers civils et l’octroi de la carte professionnelle des sous-officiers. Aussi, l’application effective du profil de carrière avant l’intégration de la 2è promotion.

Il est aussi exigé à l’office national de la protection civile (ONPC) de lever les sanctions de non-paiement des primes de risques aux ex-blâmés.

 

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