Terrorrisme: Sommet à Niamey du G5 Sahel sur la force militaire conjointe
Les chefs d’Etat du Burkina Faso, du Tchad, de la Mauritanie, du Mali et du Niger se sont réunis ce mardi 6 février 2018, à Niamey pour boucler le financement de la force militaire conjointe du G5 Sahel, rapportent plusieurs médias internationaux.
Lancée début 2017, la force conjointe, dont la mission est de combattre les groupes djihadistes qui sévissent dans la région sahélienne, « sera opérationnelle à la fin du mois de mars », a affirmé dimanche, devant la presse, le ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly.
De plus, ses troupes devraient collaborer avec l’armée française et les soldats des Nations unies déployés dans le Sahel, pour combattre les groupes djihadistes de la région.
Les discussions de ce sommet porteront ainsi sur le fonctionnement de cette force antiterroriste régionale et d’autres questions, dont la présidence tournante du groupe, qui est actuellement assurée par le Niger.
L’objectif budgétaire de 500 millions de dollars pour cette force aurait presque été atteint.
Par ailleurs, d’autres décisions ont fait objet de la rencontre.
Les chefs d’Etat ont décidé à ce sommet de Niamey d’organiser une conférence à Bruxelles le 23 février prochain pour demander à d’autres partenaires de mettre la main à la poche après les Etats-Unis, la France, l’Union européenne et l’Arabie Saoudite, qui ont déjà fait des annonces de soutiens financiers.
La conférence de Bruxelles sera le premier acte de la présidence nigérienne de cette organisation puisqu’à l’occasion de ce sommet de Niamey, le président malien Ibrahim Boubacar Keita a passé le flambeau à Mahamadou Issoufou pour un an à la tête du G5 Sahel.
L’ancien patron de la Monusco Maman Sidikou est nommé secrétaire permanent de l’organisation. IL remplace un autre nigérien, Mohame Najim.
Emeraude ASSAH