Le samedi dernier, le président de la Guinée-Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a lancé un appel à la « vigilance », car selon lui une « guerre » est en préparation contre son régime.
Cette affirmation fait suite à la tentative de déstabilisation dénoncée, vendredi, par Malabo après l’arrestation d’une trentaine d’hommes armés à sa frontière avec le Cameroun.
« On est en train d’organiser une guerre car ils disent que j’ai passé beaucoup de temps au pouvoir », a déclaré samedi le président équato-guinéen en appelant ses compatriotes à la « vigilance » pour éviter que ce « on » – dont il n’a pas dit ce qu’il recouvrait – ne renverse son régime.
Le chef de l’Etat n’a en particulier pas indiqué s’il faisait référence à la trentaine d’hommes armés interpellés mercredi à la frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale.
Malabo avait parlé vendredi de « tentative d’invasion et de déstabilisation ».
Selon des sources locales contactées par l’AFP, des renforts de l’armée équato-guinéenne ont été envoyés à la frontière avec le Cameroun.
« Je veux une transition heureuse, je ne veux pas la guerre », a affirmé Obiang, 75 ans, dont 38 au pouvoir, qui s’exprimait lors de la cérémonie des « vœux de bien-être » adressés au président par le public, les militants du parti au pouvoir, les institutions législatives et le pouvoir judiciaire.