Agressions sexuelles et séquestration / 8 ans de prison requis contre Koffi Olomidé : sa fille Didi-Stone brise le silence
La Cour d’Appel de Versailles a requis huit ans de prison ferme, lundi 25 octobre, contre la star de la Rumba congolaise, Koffi Olomidé. Ce dernier était jugé pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses pendant des tournées en France. Sa fille Didi-Stone exige qu’on ne l’associes pas aux démêlées judiciaires de son père.
Le chanteur congolais fait face à la justice française pour agressions sexuelles. Des accusations dont il s’est vivement défendu, nonobstant les preuves avancées par les victimes. Elles accusent le Mopao, de les avoir enfermées dans un pavillon gardé près de Paris, lors de ses tournées françaises entre 2002 et 2006, et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.
L’affaire est devenue virale et fait carrément la une des médias. Naturellement, les internautes renvoient consentement la question à sa progéniture Didi-Stone sur son profil Instagram. A la question donc de savoir ce qu’elle pensait des chefs d’accusations contre son père, le Top Model a été précise et directe.
« Je ne vais pas passer ma vie à manger des balles perdues sur un sujet qui ne me concerne même pas et payer les erreurs commises par quelqu’un d’autre sous prétexte que c’est mon parent. J’ai ma propre vie, je ne vais pas me rendre malade pour ça et vous satisfaire en vous disant ce qui se passe ou ce que je pense. Je vais pas l’étaler sur la place publique juste pour vous faire plaisir et refaire vos soirées. Je n’ai pas que ça à faire. Koffi Olomide, c’est Koffi Olomide, Didi-Stone c’est Didi-Stone. Ce n’est pas parce qu’il a cassé un verre que moi je suis obligée de le payer. Merci », a fait savoir Didi-Stone.
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En 2019, il n’avait pas assisté à son premier procès. Koffi Olomidé avait été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur l’une des jeunes femmes déclarée mineure au moment des faits, et relaxé pour l’essentiel des autres charges.
Les quatre plaignantes ont déposé plainte contre Koffi Olomidé entre 2007 et 2013.