« 7 femmes tuées à Abobo »/ Souley de Paris (proche de Soro) accuse le RDR: « Quand vous avez fait tuer des femmes à Abobo, c’était à cause de quoi ?
Proche de Guillaume Soro et militant actif du mouvement Générations et Peuples Solidaires, Souleymane Traoré dit Souley de Paris le B52 estime que ce sont les responsables du RDR qui ont fait tuer des femmes à Abobo pour accuser Laurent Gbagbo. Ancien militant du RDR, il a expliqué cette affaire largement abordée à la CPI, dans un direct sur facebook.
C’est un nouveau rebondissement dans le labyrinthe que constitue l’affaire dite des 7 femmes tuées à Abobo au plus fort de la crise post-électorale de 2010. Le 3 mars 2011, des images montrant des femmes baignant dans ce qui apparaissait comme du sang ont fait le tour du monde.
Ces images ont servi à l’avilissement du pouvoir Gbagbo avant le déluge de bombes sur sa résidence.
Pour Souleymane Traoré, proche de Guillaume Soro, Laurent Gbagbo a été acquitté à la CPI, notamment sur cette affaire, parce qu’il s’agirait d’une orchestration du RDR pour l’accabler à l’époque.
Selon « Le Framponneur B52 » (autre surnom de Souleymane Traoré), le RDR qui savait qu’il avait des militants lourdement armés a conduit lesdites femmes dans un traquenard. Prises entre les hommes de Ouattara armés et les Forces de Sécurité qui assuraient le maintien d’ordre.
« Quand vous avez fait tuer des femmes à Abobo, c’était à cause de quoi ? Quand vous avez fait sortir les femmes à Abobo, c’était à cause de quoi ? C’était pour les faire tuer et servir d’alibi au niveau de la Cour Pénal International. Quel était l’objectif recherché « , a martelé Souley de Paris à l’égard des dirigeants du RDR.
M. Traoré a ajouté que le RDR savait qu’il y avait « une guérilla urbaine à Abidjan, mais vous avez pris le risque de les faire sortir parce que quand on les tue, là vous allez brandir pour dire que Gbagbo a tué les gens « .
» Voilà pourquoi il a été acquitté, parce que vos manifestants avaient des armes parmi eux, vos manifestants avaient des kalachnikov, ils avaient des roquettes », a conclu Souley de Paris sur cette affaire.