Ces 5 femmes africaines parmi les « 30 under 30 » du magazine Forbes
Ce classement de Forbes recense les entrepreneurs africains les plus prometteurs de 2016. »30 Under 30 » a pour objectif de mettre en lumière les jeunes de moins de 30 ans qui ont su « apporter une bouffée d’air frais à leur secteur d’activité » grâce à leur passion et leur implication dans leur travail.
L’initiative féminine étant encouragée, AfrikMag vous propose le portrait de cinq femmes africaines qui ont pu se hisser dans ce classement. Les Kenyans, les Sud-africains et les Ghanéens dominent le classement des 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs en 2016 publié par le magazine américain Forbes.
Hellen Dausen, 29 ans, 30ème
Elle a commencé en créant un savon dans l’arrière-cour de ses parents. Contrôlé comme n’étant pas dans les normes, le savon n’a pas connu de succès. Elle a cependant continué. La Miss Univers Tanzanie a conçu une essence de bain « Nuya’s Essence » et a ensuite rappelé les autorités. Cette fois-ci elle a passé le test avec brio.
Hanta Tiana Ranaivo Rajaonarisoa, 24 ans 23 ème
En 2011, fraîchement diplômée d’une université californienne en Administration Business, Hanta Tiana Ranaivo Rajaonarisoa décide de revenir à Madagascar pour créer sa propre entreprise. Elle décide alors de mettre en œuvre un projet d’étude axé sur le développement durable sur lequel elle avait bossé à l’Université. Ce qui devait lui permettre à la base de valider sa formation est devenue Bio Mada, une société autofinancée avec un chiffre d’affaires de 20 millions d’ariary par an ! Elle effectue ainsi des dons ponctuels de ses produits dans des centres de santé de base dans tout Madagascar, à commencer par Mananjary. Ce qui lui a valu les honneurs de la Première Dame Voahangy Rajaonarimampianina qui l’a reçue chez elle et l’a invitée lors de la Journée Internationale du vaccin contre la poliomyélite en avril 2015.
Uneku Atawodi, 28 ans, 19 ème du classement
Uneku est restée au Royaume-Uni jusqu’à obtenir en 2007 une licence en science des sports équestres à l’université de Brighton. Trois ans plus tard elle sort diplômée de l’Ecole européenne de commerce de Londres. Elle diversifie ses activités par la suite en ouvrant en 2010 un hôtel à Abuja au Nigeria, dont elle est toujours aujourd’hui la directrice. Deux ans plus tard, elle fonde l’association Ride to Shine, qui offre aux jeunes en difficulté la possibilité de faire du cheval. A partir de 2015, Uneku Atawodi s’engage dans un nouveau projet avec Malaik, une société d’aide au financement basée sur le continent africain mais ouvert aux investisseurs étrangers. En août 2016 elle est nommée directrice générale de MEST, l’incubateur de l’école d’entrepreneuriat et de technologie du Nigéria.
Fatoumata Ba, 29 ans, 10 ème
Directrice général de Jumia Côte d’Ivoire, Cette jeune sénégalaise a toujours été fascinée par les technologies. Elle a hacké l’ordinateur de son père à 10 ans et a créé son propre site internet à 16 ans. De 10 employés en 2013, Jumia Côte d’Ivoire est passé en 2015 à plus de 300 employés. Jumia collabore avec plus de 30000 vendeurs et marques comme l’Oréal, New Look, Etc.
Mogau Seshoene, 27 ans, 5 ème
Elle est l’aînée d’un père Pasteur et d’une mère enseignante. Elle a d’abord travaillé dans le secteur de la finance avant de se lancer dans The Lazy Makoti, qui est une start-up spécialisée dans l’apprentissage des recettes de cuisine. La start-up vend aussi des accessoires pour la cuisine.