Afrique

5 choses étranges pratiquées en Afrique pour accompagner les morts à leur dernière demeure (vidéo)

Dans la plupart des régions en Afrique, les funérailles sont vraiment de grosses affaires et doivent être grandioses et réussis. Il n’est pas étonnant que la mort et l’argent soient devenus étroitement liés.

Chaque décès déclenche un flux d’argent et l’entreprise funéraire prospère. Les traditions entourant les enterrements et les funérailles diffèrent d’une culture à une autre, mais il y aurait des similitudes.

Voici 5 activités « divertissantes » faites pour accompagner les morts à leur dernière demeure.

Veillée musicale

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Au Kenya, il existe une pratique appelée « disco matanga, le sommet d’une cérémonie funéraire baptisée « Luo ». Cette pratique permet aux membres de la famille, aux amis, aux connaissances et aux personnes importantes de voir le corps pour la dernière fois pendant la nuit. La veillée funèbre est particulièrement importante la nuit parce que selon les croyances, elle permet de tenir compagnie à l’esprit du défunt alors qu’il commence la transition vers l’après-vie. Ironiquement, l’ambiance peut être celle du bonheur avec la musique, la danse et les festins, d’où le nom « disco matanga ».

Bien que cette pratique soit considérée comme divertissante, elle serait devenue une plateforme pour la propagation du VIH/SIDA et l’immoralité parmi la population locale.

Porteurs de cercueils dansants

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En Afrique de l’Ouest, en particulier au Ghana et au Nigeria, la forme la plus récente de divertissement lors des funérailles, au-delà de l’extravagance des cérémonies, est l’introduction de porteurs de cercueil habiles. Ces porteurs de cercueil ne sont pas des gars ordinaires car ils doivent connaître quelques pas de danse tout en étant capables d’équilibrer les cercueils lourds sur leurs épaules.

Bien que cette pratique ait été condamnée par de nombreuses personnes qui demandent son abolition, elle persiste toujours.

L’embauche de pleureuses professionnelles

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Les Kényans, tout comme les Ghanéens, vivent aussi avec une autre pratique assez fascinante qui devient courante pendant les funérailles : les pleureuses professionnels. Comme leur nom l’indique, ces femmes sont payées pour assister aux funérailles et pleurer, comme si elles s’en souciaient. Tout ce qui compte, dans ce cas, c’est qu’elles versent des larmes et suscitent l’émotion des autres sympathisants.

La fabrication des cercueils fantaisies

Les cercueils en Afrique ne sont pas souvent ordinaires. Selon leurs concepteurs, ces créations personnalisées et souvent spectaculaires sont faites pour rendre hommage aux occupants. Et dans la plupart des cas, il s’agit de concevoir la représentation d’une chose qui était synonyme de leur vie.

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Imaginez donc que vous êtes médecin et qu’à vos funérailles, votre cercueil est conçu comme un stéthoscope ou une seringue. Et si vous étiez un chef ou une personne d’un clan royal, vous pourriez aussi bien entamer votre dernier voyage dans un Ahenemma, des pantoufles traditionnelles portées principalement par les rois du Ghana.

Exposition de corps avec style

Il existe plusieurs régions où le cadavre d’une personne n’est pas exposé même pendant la cérémonie funéraire. Mais certaines familles africaines vont encore plus loin avec la façon dont elles exposent leur corps. Imaginez-vous en train d’assister à un enterrement où le cadavre est placé debout ou même assis.

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Dans l’ensemble, les funérailles deviennent peu à peu des cérémonies plus importantes que les mariages ou même l’annonce de la naissance d’un enfant.

Crédit photo : facetofaceafrica

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

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