fillettes traitées de sorcières et abandonnées par leur parents, secourues (PHOTOS)
Le 25 Octobre dernier, quatre enfants de sexe féminin traitées de sorcières ont été secourues par un bon samaritain à Akwa Ibom au Nigeria.
Selon le réseau des droits et la réadaptation des Enfants…
»Quatre enfants de sexe féminin ont été sauvées par un bon samaritain autour de 01h00 dans la nuit. Les enfants dont les origines ne sont pas encore identifiées ont dit, qu’il a été révélé dans une maison de prière qu’elles étaient des sorcières, des propos qui ont contraint leurs parents à les abandonner dans une autre maison de prières où elles sont allés pour la délivrance, pendant des années sans leur apporter de la nourriture.
Leurs parents se sont plus tard rendus à l’église, après l’insistance du pasteur. Quand ils ont récupéré leurs enfants dans une voiture. Ils les ont ensuite abandonné sur le pont Abak. Les enfants étaient mal nourries et avaient des blessures, des ecchymoses et des cicatrices sur différentes parties de leur corps, des signes de torture, ce qui bien sûr n’est pas rare avec les enfants qui souffrent de la stigmatisation due à la sorcellerie.
« Mon père a dit qu’il a peur de Dieu, il nous aurait tuées comme indiqué par les prophètes », a dit l’un des enfants.
Un militant des droits des Enfants a déclaré après le sauvetage: »Les enfants sont continuellement abandonnés dans l’Etat de Akwa Ibom, (Nigeria), par les parents, sous le motif de la sorcellerie, après que des pasteurs désespérés et des nouveaux prophètes les étiquettent de sorcières ou sorciers. Ces prétendus pasteurs forcent leurs parents ensuite à les abandonner dans les rues, où ils peuvent souvent être tués. Ces enfants ont eu la chance d’être secourus dans les premières heures de la nuit à Abak, elles auraient été prises par les trafiquants d’êtres humains qui se cachent ou tueurs rituels qui rodent dans les rues à la recherche d’enfants à des fins diaboliques ».
Différents États au Nigeria, dont Akwa Ibom, Cross River et Rivers States, demeurent les foyers pour l’abandon des enfants accusés de sorcellerie. Lagos et Ekiti ont également été cités dans le groupe d’Etats, où les enfants sont répudiés sous prétexte d’être des »sorciers ».