30 Août: Journée internationale des victimes de disparition forcée. Quelle est son origine?
Aujourd’hui 30 Août, est célébrée dans le monde entier, la Journée des victimes de disparition forcée. Qu’est ce que cette journée? Quel en est le but? Qui appelle-t-on victimes de disparition forcée ? Réponses dans cet article.
Le statut de la disparition forcée
Ce délit est perpétré en toute discrétion et impunité par de nombreux régimes, du fait du pouvoir et de la richesse. Cependant, cette pratique est officiellement reconnue depuis 2002 comme un crime contre l’humanité. En effet, La Convention internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées adoptée le 20 décembre 2006 par l’ONU en dispose.
Qui appelle-t-on victimes de disparition forcée ?
On appelle victimes de disparition forcée les personnes, tuées, enlevées ou emprisonnées contre leur gré. Ils sont détenus dans de mauvaises conditions ou dans des lieux inconnus de leurs proches ou leurs représentants légaux.
Chaque année, ce sont des milliers de personnes qui disparaissent à travers le monde. Dernièrement, les disparus sont les victimes du trafic humain mais aussi ceux qui se rebellent contre un système en place dans leur pays. On peut inclure dans cette catégorie les journalistes, les personnes des sociétés civiles ou carrément de simples citoyens.
Pourquoi une journée internationale ?
Cette journée est née en 1983 sous l’impulsion de la FEDEFAM (Fédération latino-américaine des associations des familles des détenus disparus), une ONG fondée en 1981 au Costa Rica. Elle a pour but d’attirer l’attention des dirigeants à travers le monde sur le sort de personnes injustement privées de liberté.
La Journée internationale des victimes de disparition forcée en 2017
Pour l’année 2017, Reporters sans frontières a mis le doigt sur la détention et la disparition des journalistes à travers le monde. Des instances internationales comme Amnesty International, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et le CICR travaillent sur la détention secrète et forcée.