19 septembre 2002/ Soro : « Mandela, Sankara… n’ont pas fait leur révolution avec des lance-pierres »
Guillaume Soro n’est pas encore prêt à reconnaitre qu’il a servi d’instrument pour porter le glaive dans le sein de la mère patrie le 19 septembre 2002. 20 ans après avoir pris la tête d’une rébellion qui a fait des milliers de morts, Soro Guillaume est ulcéré quand on lui rappelle cet épisode tragique. Mieux, lui se voit comme étant un révolutionnaire à l’image de Mandela, Che Guevara, Sankara…
Guillaume Soro, le chef rebelle qui a dirigé le MPCI devenu Forces Nouvelles ensuite, n’aime pas trop être titiller sur son fait d’armes. Chaque 19 septembre, ses détracteurs sont nombreux à lui rappeler que sa rébellion a brisé des vies entières par milliers et qu’elle a fracturé la Côte d’Ivoire à jamais. Mais pour Soro, ceux qui l’admonestent ne connaissent pas l’histoire.
Soro Guillaume leur dénie même le droit de s’exprimer sur la crise ivoirienne car parmi eux certains n’étaient pas nés quand il a pris des armes contre la Côte d’Ivoire. « Certains qui n’étaient même pas encore nés, passent pour des experts de ce qu’ils ne savent pas. », retorque Soro Guillaume à ceux-là. Agacé, Soro sort une autre réponse qui en dit long sur ses pensées profondes.
Il ne s’excusera jamais pour avoir fait cette rébellion qu’il qualifie subtilement de révolution. « Pourtant je les vois clamer leur amour pour #Mandela #Sankara #Cheguevara….Ils n’ont pas fait leur révolution avec des lance-pierres. #Ecoleestmieux.« , répond Soro à un de ses afficionados sur les réseaux sociaux. Soro Guillaume justifie son forfait de septembre 2002. Il venait faire une révolution et elle nécessitait des armes.