L’Afrique, souvent appelée « la prochaine frontière » de la croissance économique et du développement, devrait devenir un haut lieu des IDE, mais les progrès sont encore lents. Les flux d’IDE vers le continent ont chuté de 3 %, à 53 milliards de dollars.
Les crises, les politiques protectionnistes et les réalignements régionaux perturbent l’économie mondiale, fragmentant les réseaux commerciaux, les environnements réglementaires et les chaînes d’approvisionnement mondiales. Au fil du temps, cela a affecté la stabilité et la prévisibilité des flux d’investissement mondiaux, créant à la fois des obstacles et des opportunités isolées.
Selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde 2024 de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) , les investissements directs étrangers (IDE) mondiaux ont chuté de 2 % pour atteindre 1 300 milliards de dollars en 2023 en raison du ralentissement économique et de la montée des tensions géopolitiques.
Les IDE vers les pays en développement ont chuté de 7 % à 867 milliards de dollars, les conditions de financement serrées ayant entraîné une baisse de 26 % des accords de financement de projets internationaux, qui sont cruciaux pour les investissements dans les infrastructures. Ce déclin a rendu les pays les plus pauvres plus vulnérables aux ralentissements mondiaux de ce type d’investissement.
L’Afrique, souvent qualifiée de « prochaine frontière » en matière de croissance économique et de développement, devrait devenir un pôle d’attraction pour les IDE, mais les progrès sont encore lents. Les flux d’IDE vers le continent ont chuté de 3 %, à 53 milliards de dollars.
Le rapport note que l’Égypte a attiré le plus d’IDE en 2023, totalisant 9,841 milliards de dollars, contre 11,4 milliards de dollars en 2022.
Même si les perspectives pour 2024 sont difficiles, le rapport suggère qu’une croissance modeste est possible, grâce à l’assouplissement des conditions financières et aux efforts visant à faciliter l’investissement par le biais de politiques nationales et d’accords internationaux.
Il a également noté que la facilitation des affaires et les solutions gouvernementales numériques peuvent stimuler les faibles investissements en créant un environnement plus transparent et rationalisé.
Voici le top 10 des pays africains ayant les plus gros investissements étrangers :
Rang | Pays | IDE ($) |
---|---|---|
1 | Egypte | 9,841 milliards de dollars américains |
2 | Afrique du Sud | 5,233 milliards de dollars américains |
3 | Ethiopie | 3,263 milliards de dollars américains |
4 | Ouganda | 2,886 milliards de dollars américains |
5 | Sénégal | 2,641 milliards de dollars américains |
6 | Mozambique | 2,509 milliards de dollars américains |
7 | Namibie | 2,345 milliards de dollars américains |
8 | Nigeria | 1,873 milliards de dollars américains |
9 | Côte d’Ivoire | 1,753 milliard de dollars américains |
dix | République Démocratique du Congo | 1,635 milliard de dollars américains |