Economie

Cameroun : Les tontines sont désormais sécurisées grâce au numérique

Le site businessjeunemagazine rapporte que les placements d’épargnants sont désormais sécurisés grâce au numérique. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont désormais connectées à chaque secteur. Le système est en train de prendre corps dans les tontines.

D’après Armand Donfack, l’informaticien qui a mis sur pied la nouvelle gestion de tontines, l’appellation numérique vient du fait que tout est informatisé. Le tirage au sort des bénéficiaires, tout comme les cotisations se font en ligne.

La grande innovation est qu’il est désormais possible d’épargner sans quitter son domicile ou son lieu de travail grâce aux logiciels conçus pour des tontines.

En effet, pour bénéficier de ce logiciel, il suffit juste que l’association dispose d’un compte bancaire. Le concepteur de ce logiciel tient à préciser que le système est bien sécurisé et met le bénéficiaire à l’abri d‘éventuelles agressions. Avec ce système, Armand Dongfack vient donc mettre fin aux rencontres dominicales qui autrefois, donnaient l’amertume aux bénéficiaires de grosses sommes d’argent détournées par des malfrats une fois la cagnotte est bourrée d’argent.

Un membre d’une association dont le système informatisé fonctionne bien nous fait savoir que : « les grandes tontines sont connues de tous,  et les bandits savent déjà comment opérer pour braquer, Avec ces nouveaux systèmes de gestion,  il est difficile qu’on dise qu’on a été braqué ».

Ce nouveau système d’épargne dans les associations s’apparente au paiement en ligne pour certains services dans diverses entreprises de nos jours. « L’épargnant a l’obligation d’avoir un compte bancaire et selon la fourchette de ses cotisations, son compte est débité tous les mois. Quant au bénéficiaire, il a 48 heures après le dépôt pour entrer en possession de son argent », affirme une coordinatrice de tontine.


malgré tous les avantages que ce nouveau système de payement en ligne de tontine présente, il  n’est pas du goût de tout le monde. Une catégorie de personnes estiment que « Seules les personnes vivant en ville peuvent bénéficier de nouveaux outils  de gestion des associations. Les habitants de l’arrière-pays sont lésés ».

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